De l'avis de l'entrepreneur, les autorités chinoises sont « plutôt coopératives ». Il explique que l’Empire du Milieu montre de plus en plus d’intérêt à renforcer la sécurité du pays sous l’angle de la propriété intellectuelle. Ils seraient même parvenus à retirer une contrefaçon en collaboration avec la direction d'une foire locale. « Ils sont intervenus avec détermination ».
En Suisse aussi, la société a déjà dû se défendre. Une fois, une chaîne de magasins de meubles vendait une copie de l'un de nos ventilateurs; dans un autre cas, c’est une copie d’un diffuseur qui était commercialisée. « Dans les deux cas, nous sommes parvenus à une entente extrajudiciaire et les produits ont été retirés du marché », raconte Martin Stadler.
La contrefaçon reste néanmoins un problème, malgré tous les efforts entrepris. Elle ne décourage toutefois pas l'entrepreneur. « Il faut garder à l’esprit qu’à partir du moment où l’on a du succès, il faut s’attendre à être copié ». Les copies, même si elles demeurent un phénomène fâcheux, sont donc selon lui une confirmation indirecte de la qualité des produits. Pour le PDG, les choses sont très claires, il continuera, bec et ongles, de défendre ses designs.