1. Votre innovation est un bien précieux
Pour qu’une invention ou une création reste dans le giron de sa start-up d’origine et que personne ne s’en serve sans y être autorisé, il est possible de l’enregistrer en Suisse à l’Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI). Cette protection accorde à la start-up un droit exclusif, que l’on peut faire valoir en cas de litige.
2. Se demander ce qui doit être protégé et comment
Les start-up peuvent faire enregistrer des inventions techniques (brevet), des noms de produits (marque) ou la forme d’un objet (design) auprès de l’IPI pour se prémunir contre la contrefaçon. Les œuvres artistiques et les logiciels (droit d’auteur) sont automatiquement protégés dès leur création et n’ont pas besoin d’être enregistrés.
3. Pour les brevets : le silence est d’or
Il est impératif de garder le secret sur toute invention tant que le brevet correspondant n’a pas été enregistré. Si on la rend publique avant, sous une forme ou une autre, il n’est plus possible de la protéger. Une invention est nouvelle tant que personne ne la connaît. C’est une des conditions de base pour obtenir un brevet.
4. Gérer le savoir et informer les collaborateurs
En tant que fondateur, il convient d’informer son équipe concernant la protection de la propriété intellectuelle au sein de l’entreprise. On fixe clairement par écrit ce qui peut être communiqué à l’extérieur et ce qui doit rester secret. Et cette règle s’applique également aux petites astuces qu’il ne vaut pas la peine de breveter, mais qui sont tout de même de précieux secrets d’affaires.